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Libya Rallye 2016



Le Libya Rally 2016 Maroc, du 14 au 21 avril 2016.


Après des vérifications qui se sont tenues à Agadir, la course à démarré sur la mythique “Plage Blanche” en direction de TanTan. Après une course spectaculaire de 7 étapes de type Dakar, elle s'est terminée le 21 avril, de nouveau sur la plage mais cette fois tout près de Nador, sur les côtes de la méditerranée. Un unique rallye cross-country de côte à côte sur tous les types de terrains possibles.

4 options

Le libya Rally est avant tout une course de désert, un rallye chronométré ou seule la combinaison de la bonne préparation de votre véhicule et d’une navigation sans fautes augmentent vos chances de victoire. Mais pour qui n’a aucune ambition de podium ou trop peu d’expérience, ou pour ceux qui veulent juste bricoler, le Libya Rallye offre également une alternative.
1.Catégorie 1 – “Rally Pro”
2.Catégorie 2 – “Rally Adventure”
3.Catégorie 3 – “Discovery Raid”
4.Assistance

Téléchargez ici le dossier complet de la présentation de l'édition 2016.

Contacts

Info & inscriptions: Promoteur Libya Rally  Gert Duson
Tel: +32/14/22.95.85
 Mobile: +32/(0)475 50 36 50
gert@libya-rally.com

Agent Libya Rally pour l’Italie: Agostino Rizzardi
Contact Agostino: Mobile: +39/3/48.22.53.949 / agorizz@yahoo.com

Agenten Marcel Vermeij-lowAgent Libya Rally pour les Pays-Bas: Marcel Vermeij, Rallymaniacs
Contact Marcel: Mobile: +31/(0)6/48.40.80.35 / marcel.vermeij@rallymaniacs.nl

 Hadi - lowAgent Libya Rally pour la Libye, l’Egypte & la Tunisie: Hadi  Bkai, Fessano Tours
Contact Hadi: Mobile: +218/914.06.08.98 / info@fessano-w-tours.com

http://libya-rally.com/fr/home/
 

Le parcours

Le Libya Rally sera, cette année de nouveau le seul vrai rallye cross-country au Maroc. Le grand succès de la dernière édition (300 pilotes et mécaniciens) a dégagé clairement une tendance: les pilotes de rallye ne veulent pas, pendant sept jours, faire des tours autour des dunes de Merzouga.
Cette année nous avions choisi une route UNIQUE, 7 étapes, sept nouveaux bivouacs, sept régions très différentes d’ Agadir et TanTan (Océan Atlantique) vers Saïdia (Méditerrané) . Aussi pour 2016, nous avons de nouveau optés pour un vrai rallye de type cross-country. Tous les jours des paysages de toute beauté et des pistes variées.
Les vérifications techniques et le départ se feront à Agadir. Cette ville côtière cosmopolite étant un emplacement stratégique très intéressant (grand aéroport international, bons hôtels et facilement accessible depuis les ports de la méditerranée par l’autoroute).
Le Finish se fera l’an prochain à Saïdia, une baie méditerranéenne , des plages blanches et une mer turquoise. La fin est prévue le jeudi, donc il sera est possible de terminer l’aventure par un week-end sur place pour faire la voile, la plongée sous-marine ou jouer au golf.
Les 7 étapes:
Etape 1: Agadir – TanTan (494 km)
Etape 2: TanTan – Icht (605 km)
Etape 3: Icht – Mhamid (417 km)
Etape 4: M'Hamid – M'Hamid (214 km)
Etape 5: M'Hamid – Merzouga (354 km)
Etape 6: Merzouga – Matarka (438 km)
Etape 7: Matarka – El Ajoun (307km)
Les détails de ce qui va se passer entre Agadir et Saïdia, nous les gardons sous silence jusqu’aux présentations, mais comme toujours, ce sera un nouveau parcours avec absolument tout ce qu’il faut dans ce genre d’épreuve: pistes rapides, parties techniques, des grandes plaines africaines, des dunes, des lacs salés, de nouvelles pistes inconnues, des tracés légendaires du Dakar et bien plus encore. Plus d’infos bientôt …

Etape 1: Agadir - Tan Tan



 

Etape 2: Tan Tan - Akka

ETAPE  : 614km Rallye catégories PRO & RAID
Distance totale du jour (Liaison + SS) : 614 kms (Rallye) & …….. kms (Raid)
Liaison du bivouac vers le CD : 43 kms
Remplissez vos réservoirs au maximum à Tan Tan
1er ravitaillement "Carburant & Lunch" (20 min) au CH RAV @ KM 199
2ème ravitaillement "Carburant ": uniquement pour motos, quads & SSV @ KM 325 (10 min)
Premier départ à 6h30
Essence & diesel au bivouac (à l'arrivée)
Description de l'étape:
Beaucoup de zones de type "Trial" dans les 25 premiers kms (Oued Draa) -> VITESSE REDUITE ! (jusqu'à 1 heure)
Les 300 premiers kms : progressivement de lent à rapide, voire très rapide
Des bosses, des oueds, de la navigation, et entre tout cela … DE LA VITESSE PURE !
De superbes pistes avec un roulage facile, à travers un désert de pierres
Du KM 283 au 325: des oueds & des pistes sablonneuses rapides
Du KM 325 au 400: Chouette zone avec beaucoup de navigation et d'obstacles
Du KM 400 au 485 (CA): Piste pierreuse jusqu'à l'arrivée

(120) Gael Vernhes, X'trem Goupil
'En fait, c'est mon premier rallye,' dit-il. 'Jusqu'à présent c'est une expérience magnifique.'
Venant de l'Enduro, il participe au Libya Rallye pour tester une nouvelle moto chinoise : l'Asia Wing 450 cc, une version développée pour le rallye. Je la teste ici avant de la commercialiser.
L'étape d'aujourd'hui était la plus longue et la fatigue à été au rendez vous.
'Je ne m'en suis pas trop mal sorti. Je suis tombé au départ de la spéciale et j'ai cassé mon dérouleur de roadbook et j'ai du tourner les pages manuellement. Sur un tel terrain, pas du tout évident!'
C'était une étape magnifique, très variée et très physique: on a eu des cailloux, du fesh fesh, certaines parties très rapides.'
 
(401) Thierry Gerome et Geoffroy Noel de Burlin, RZR Polaris
Le vainqueur de l'édition 2015 dans la catégorie SSV, a passé une journée très difficile.
'J'ai eu sept crevaisons,' nous dis ce participant paraplégique. 'On à cassé des jantes. On a même cassé la roue de secours! Chaque fois descendre du Buggy, ce n'est pas évident dans mon état.'
Il rigole, mais ça se voit qu'il a souffert. 'Je n'ai même pas regardé le classement.'
C'était une belle étape, un très beau tracé. Surtout les 20 kilomètres.
Moi-même en tant qu'organisateur de raids je suis jaloux quand je vois ces pistes. Même avec tout les malheurs que j'ai eu aujourd'hui, c'était magnifique!'

 (342) LE TEAM FLAMANTS ROSES SUR PREDATOR
Une journée superbe avec une conduite prudente suite à un retour très matinal sur le bivouac à 5h30 ce matin et cela sur 3 roues. Très bon résultat de spéciale malgré une pénalité d'une demi-heure pour un waypoint manqué, une belle 6° place.

(406) SRT RACING MICHEL OLIVIER ET DIDIER HAQUETTE.
Un pilote débutant qui fait appel à un copilote professionnel, en effet si Michel en est à son coup d'essais, Didier revient juste d'Abu Dhabi ou il a copiloté un Buggy autrement plus puissant que le petit Polaris. De magnifiques paysages, des pistes bien adaptées au Polaris. Nous nous sommes fait doubler en fin de spéciale par la Porche d'Agostino, et nous sommes restés longtemps derrière elle pour profiter du spectacle, un Porche au milieu du désert ! Dommage que nous ayons pris un peu de pénalités pour un tout léger excès de vitesse !!!

(343) ST RACING.
Le couple Bunel sur un buggy proto JMS Comet. Une très longue spéciale faite tranquillement, la veille nous avions cassé un moyeu arrière. Une seconde partie de spéciale très intéressante faisant beau jeu à la navigation. Juste deux crevaisons pour pimenter la journée.



Etape 3: Akka - M'Hamid

STAGE: 415km

Rallye catégories PRO & RAID

Distance totale du jour (Liaison + SS) : 415 kms (Rallye)
Liaison du bivouac au CD: 9 kms
Arrêt ravitaillement carburant et lunch (20 min) au CH RAV @ KM 209
Premier départ à 7h00
Essence & diesel au bivouac (à l'arrivée)
Description de l'Etape
L'ancienne et célèbre "Piste du Dakar"
Zone militaire avec 5-6 bases militaires - Vitesse réduite ou arrêt si nécessaire
Zone désertique et pierreuse avec des pistes agréables et rapides
Des bosses, des trous & des oueds mais peu de navigation pendant les 300 premiers kms
Ensuite, 15 kms à travers le Lac Iriki (très roulant, mais pas aussi "lisse" que d'habitude)
KM 315 à 340: les Dunes! Seules les premières sont difficiles à franchir. Et il est souvent possible de contourner les suivantes.
Après les dunes, quelques kms de mauvaises pistes jusqu'à une caserne abandonnée
Les derniers 40 kms: beaucoup de fesh-fesh & de circulation (route touristique)

une spéciale quasi parfaite
Au volant du Renault de Mammoet Rallysport, Van den Brink a démarré la spéciale tambour battant. Le camion du Néerlandais a en effet rattrapé la plupart des motos et toutes les voitures et camions pour entrer en tête dans les dunes (entre les Km 315 et 340). " Nous avons connu une spéciale quasi parfaite, souligne son coéquipier De Graaf. Nous avons été très rapides et la navigation s'est bien passée. Quand nous sommes entrés dans les dunes, il n'y avait que trois traces de motos et rien d'autre. Mais en sortant du sable, nous avons perdu plus d'une heure en cherchant un contrôle de passage, et nos principaux adversaires nous ont rattrapés. "

Quand Smink, au volant du Ginaf, a appris que Van den Brink avait déjà pointé au CP 46, mais avait manqué le 45, il a décidé de prendre une pénalité volontaire. " C'était une superbe journée et je ne voulais pas perdre du terrain à cause d'un contrôle de passage. "

De son côté, Aart Schoones a trouvé ce CP, mais il a perdu pas mal de temps en raison d'une crevaison et de deux crevaisons lentes. Le Belge Paul Verheyden a également pointé à ce CP, mais des problèmes de régulateur de la pression des pneus l'ont légèrement ralenti. Des camions de tête, seule la Portugaise Elisabete Jacinto a connu une journée sans encombre. En conséquence, elle a non seulement remporté l'étape et pris la tête de la catégorie camions, mais c'est désormais elle qui est aux commandes du classement général.

LA CATÉGORIE VOITURES CHAMBOULÉE
Le Mexicain José Vanzinni est le nouveau leader de la catégorie voitures après les mésaventures subies par les deux pilotes belges : Jackie Loomans a cassé le boîtier de direction de sa voiture en début de spéciale alors que Vincent Thijs a raté un CP dans les dunes. À sa grande surprise, Vanzinni, qui conduisait pour la première fois dans les dunes, a vécu, comme la veille, une nouvelle journée sans faute.

Vincent Thijs et son navigateur Serge Bruynkens ont fini par trouver le CP, mais après l'avoir cherché longtemps. " Nous avons fait demi-tour pour trouver le CP précédent, situé quelque 20 km en arrière, explique Bruynkens. À partir de là, nous nous sommes arrêtés à chaque changement de direction noté sur le road-book, pour vérifier et revérifier ensemble. Quand nous sommes arrivés à la note que nous avions mal interprétée, nous avons pris l'autre direction et nous avons donc trouvé le CP. "

Bruynkens s'est trompé dans les dunes où il a manqué un CP, bien que son GPS ne le lui ait pas signalé sur le moment. " C'était une spéciale difficile, mais très agréable, indique Thijs. Nous avons cassé un amortisseur, mais je ne m'en suis même pas rendu compte. "

Les voitures ont également apprécié la spéciale. Les Néerlandais Ronald Schoolderman et Marcel Blankestijn qui avaient connu des problèmes de refroidissement la veille semblent les avoir résolus. " Nous sommes tombés en panne d'essence et nous avons dû être remorqués jusqu'au bivouac durant les deux derniers kilomètres. C'est un peu dommage, car nous avions roulé si fort que nous avions même rattrapé le camion de Schoones. "

Leader après la deuxième étape, Jackie Loomans a rallié le bivouac lui aussi tracté par son camion d'assistance. La voiture avait déjà rendu l'âme avant midi et Loomans a dû déclarer forfait pour le reste de la spéciale, laissant ainsi les commandes au Mexicain.

LES SSV S'EN DONNENT À CŒUR JOIE
La spéciale de M'Hamid a apporté de grandes satisfactions aux SSV, avantagés par rapport aux voitures et aux camions. Le Français Thierry Gerome et son compatriote Geoffrey Noël de Burlain ont beaucoup apprécié la journée. Lors de la deuxième étape, ils avaient connu sept crevaisons, et tous deux étant en fauteuil roulant, ils avaient eu d'énormes difficultés pour changer les pneus et réparer. " C'est la raison pour laquelle nous sommes partis un peu prudemment, indique Gerome. Heureusement, nous n'avons crevé qu'une seule fois aujourd'hui, ce qui nous a beaucoup facilité la vie. Nous avons doublé beaucoup de voitures et de camions, notamment dans la dernière partie taillée pour nos buggies. Nous avons pris beaucoup de plaisir, notamment avec quelques sauts superbes. "

DUEL AU SOMMET EN MOTO
La journée a été un calvaire pour les motards, en raison de la chaleur, et la voiture qui devait les ravitailler en nourriture et en eau n'a pas pu rejoindre le point de ravitaillement. " Mais à part ça, c'était une journée sympa, reconnaît le Français Laurent Weibel. J'avais déjà pas mal galéré pour trouver le CP numéro 2. Je ne comprenais pas où je me trompais, mais j'ai fini par le trouver. Mais c'est vrai que c'était dur. Non seulement à cause de la chaleur et du terrain difficile, mais aussi en raison de la longueur des spéciales. 600 km hier, 400 aujourd'hui : c'est lourd. Les paysages étaient impressionnants et je me suis vraiment régalé. Mais ce n'était pas une spéciale pour petites filles. "

Quoique… C'est en effet une Néerlandaise pas vraiment grande, Mirjam Pol, qui s'est montrée la plus rapide en ne commettant aucune faute. " Il y avait un peu de tout, raconte-t-elle. Je suis partie en sixième position dans la spéciale, mais très vite, j'ai doublé Jonathan Blackburn qui est tombé juste devant moi. J'ai roulé un moment avec lui, et ensuite, je l'ai laissé. J'ai rattrapé un par un les gars qui étaient partis avant moi. Quand Max Hunt m'a rattrapée, j'ai essayé de le suivre, mais il allait trop vite pour moi. Je l'ai cependant toujours eu en point de mire. J'ai eu quelques hésitations avec le CP 44 que j'ai finalement trouvé, à la différence de Hunt. Je m'attendais à le voir revenir, mais cela n'a pas été le cas et lorsque j'ai trouvé le CP 45, il était avec moi. J'ai appris plus tard que nous avions tous deux une demi-heure d'avance sur les autres et je pense donc que je vais gagner quelques places au classement. "

Bingo ! En raison des pénalités qui ont frappé d'autres pilotes, Mirjam Pol a en effet pris la tête du Libya Rally avec un peu moins de 5 minutes d'avance sur le Suédois Michael Lundberg et 39 minutes sur son compatriote néerlandais Henno van Bergeijk.

Quant au Britannique Jonathan Blackburn, il a dû être transporté à l'hôpital en raison de blessures internes. S'il doit rester quelques jours en observation, son état est en réalité tout à fait satisfaisant.


 

Etape 4: M'Hamid - M'Hamid

ETAPE 202 km

Rallye catégories PRO & RAID

Distance totale du jour (Liaison + SS): 202 kms (Rally & Raid)
Liaison du bivouac au CD: 300 mètres
Pas d'arrêt ravitaillement et lunch prévu ce jour !
Premier départ à 7h00
Essence & diesel au bivouac (à l'arrivée)
Description de l'étape
Une boucle de 200 kms autour de Mhamid
40 kms à travers l'oued sablonneux du Draa & beaucoup de fesh-fesh en guise de petit-déjeuner !
KM 48 - 50 : une petite zone de dunes (2 kms)
KM 55 - 70 : Une 1ère zone de dunes "brisées" (avec arrêt au sommet). Les 5 derniers kms sont plus faciles
Quelques kilomètres de pistes en très mauvais état
A nouveau le Lac Iriki, suivi par une 2ème zone de 25 kms dans les dunes
Au nord des dunes, via un oued sablonneux, retour vers l'est (beaucoup de camps/touristes)
Belles pistes pour le retour à Mhamid

 


 

Etape 5: M'Hamid - Merzouga

ETAPE 350 km

Rallye catégories PRO & RAID

Distance totale du jour (Liaison + SS) : 350 kms (Rally)
Liaison du bivouac au CD : 13 kms
Arrêt ravitaillement carburant et lunch (20 min) au CH RAV @ KM 170 (dans SS)
Premier départ à 7h00
Essence & diesel au bivouac ( à l'arrivée- en soirée ???)
Description de l'étape
Etape incroyable de 337 kms "100 % plaisir ", avec de nombreux types de sols différents
Les premiers 17 kms : beaucoup DZ's à travers des villages et des routes publiques
KM 17 - 70 : de nombreuses bases militaires et quelques kilomètres dans des conditions pas optimales
Au KM 70 : l'amusement commence vraiment, avec de larges pistes sablonneuses / beaucoup de tracés parallèles
Des oueds, des montagnes, des vallées, des pistes sablonneuses, 2 petits passages de dunes (Erg Ouzina)
Attention dans l' Erg Ouzina : il y a des pierres entre les dunes & la dernière dune = "brisée" (KM 258)
A nouveau, une belle variété de pistes fantastiques, jusqu'au dernier CP (KM 320)
Et pour finir la journée en beauté, 12 kms dans les dunes d'Erg Chebbi

 


 

Etape 6: Merzouga - Matarka

ETAPE 500 km

Rallye catégories PRO & RAID

Distance totale du jour (Liaison + SS) : 500 kms (Rallye)
Premier départ à 7h00
SS6A = 194 kms
Liaison / neutralisation au KM 141 entre CA-SS6a & CD-SS6b (2h30min)
Arrêt ravitaillement "carburant & lunch" (20 min) au CA-SS6a (Boudnib), après 194 kms
Arrêt carburant obligatoire pour tout le monde à Beni Tajit (vers la fin de la liaison)
Ravitaillement carburant aux stations Afriqiyah & Green Oil à la sortie de la ville
SS6B = 165 kms / CA au bivouac
Description de l'étape
La piste classique du Dakar avec une grande variété de paysages
Les 25 premiers kms : les hautes dunes d'Erg Chebbi du Nord au Sud
KM 25 - 194: Plaines sablonneuses rapides / Quelques zones "Trial" / Une mauvaise piste "militaire"
Du KM 170 - 184: 14 kms époustouflants dans un magnifique lit de rivière sablonneux
Une liaison relax et agréable, avec quelques points de vues fantastiques
La SS6b est rapide, très rapide !
KM 0 - 55: "1000" oueds à traverser, dans une vallée magnifique (suivi par 5 kms de tarmac)
KM 55 - CA: piste dans le style WRC, récemment aplanie
Les derniers kms = sur du tarmac (! Soyez très prudents sur cette partie).
Le CA = le Bivouac

 


 

Etape 7: Matarka - Saïdia

ETAPE 340 km
Rallye catégories PRO & RAID
Distance totale du jour (SS7 + Liaison): 340 kms (Rallye & Raid)
Premier départ à 7h30
SS7 = 204 kms
Champs verdoyants / forêts / montagnes/ Mer Méditerrannée
Et éventuellement, une bière fraiche à l'arrivée?
Une liaison rapide vers Saïdia de 135 kms via autoroute et voie express
Description de l'étape
KM 0 au 60: de très belles pistes, style WRC
KM 60 au 115: toujours rapide, mais un peu moins que la 1ère partie (plat,collines, nouvelles routes, trafic, etc)

Les chronomètres ont fait des heures supplémentaires à l’arrivée du Libya Rally. Dans les trois principales catégories, en effet, si les écarts semblaient suffisamment importants au départ de la septième et dernière étape pour entériner les classements, tout a été chamboulé à l’arrivée. Mirjam Pol a ainsi perdu sa première place en motos, Martin van den Brink a chapardé la victoire en camions tandis qu’en autos, le dernier mot est revenu à Jérôme Renaud pour une poignée de minutes seulement.

 

Mirjam Pol semblait à peu près certaine de remporter le Libya Rally, lorsqu’elle s’est élancée le matin de Matarka, forte de son heure d’avance. Mais en chemin, elle a perdu une heure et vingt minutes en raison d’une rupture d’allumage de sa moto. Aidée par son compatriote néerlandais Erik Klomp qui a sacrifié son allumage pour lui permettre de rallier l’arrivée, Mirjam Pol a cependant été pénalisée par une réparation un peu trop longue.

Au final, la Néerlandaise a même manqué le podium pour quelques secondes. "Au départ, j’ai déjà eu du mal à démarrer ma moto, mais tout s’est bien passé durant la spéciale, jusqu’à ce que la machine s’arrête net à quelque 60 km de l’arrivée. Nous avons travaillé comme des malades pour réparer et je suis vraiment fière que nous y soyons parvenus. Je remercie Erik de s’être sacrifié pour m’aider. Je l’ai laissé sur place et il a dû doubler des camions et des voitures pour rejoindre l’arrivée. Cela va probablement me coûter le podium, mais je suis contente malgré tout d’avoir terminé le rallye. C’était une semaine fantastique et j’aurais aimé gagner, mais cela fait partie aussi du jeu."

Motos : un podium inattendu
Mirjam Pol dans la tourmente, restait à savoir qui serait l’heureux élu : le Belge Gilles Vanderweyen, le Britannique Max Hunt ou le Suédois Michael Lundberg, vainqueur de l’ultime spéciale ? "C’était une très belle spéciale et je me suis bien amusé dans l’ensemble, mais j’ai du mal à imaginer que j’ai gagné, estime Lundberg. C’était seulement mon premier rallye africain, la première fois que je roulais dans les dunes et la première fois aussi que je disputais des étapes aussi longues avec une navigation compliquée. J’ai passé une bonne semaine, c’est vrai, je n’ai eu que peu de problèmes, mais je ne suis pas certain de mériter la victoire."

Gilles Vanderweyen, pour sa part, s’est élancé en deuxième position, Max Hunt dans son sillage. "Mirjam aurait dû l’emporter, souligne Vanderweyen. Que je gagne serait une énorme surprise. Même Max Hunt n’aurait pas imaginé gagner voire terminer sur le podium. Aujourd’hui, pour la première fois, je n’ai pas manqué un seul contrôle de passage alors qu’ils m’ont coûté tous les jours une demi-heure de pénalité. Ce n’est que mon deuxième rallye. Un podium serait fantastique. Je suis vraiment désolé pour Mirjam. C’est une excellente pilote. J’ai essayé de la suivre, mais à chaque fois, j’ai décroché."

Après avoir attendu encore et encore l’arrivée de la Néerlandaise, la situation s’est décantée : la victoire est revenue à Lundberg, devant Vanderweyen et Hunt.


Camions : Bouwens paye un problème mécanique au prix fort
Dans la catégorie camions, Martin van den Brink avait un peu moins de 22 minutes à reprendre dans l’ultime spéciale pour détrôner Igor Bouwens. Le duo s’est élancé pour un duel au couteau et leur position respective a évolué à plusieurs reprises. Van den Brink a ainsi perdu une dizaine de minutes en début de spéciale en raison d’une erreur de navigation et il était persuadé, la mort dans l’âme, que la victoire s’était envolée.

Mais à l’horizon, point de Bouwens. Van den Brink savait qu’il avait besoin de 34 minutes pour battre le Belge : les 22 minutes d’écart au classement auxquelles il fallait ajouter les 12 minutes séparant le départ des deux concurrents. Tout le monde a donc sorti chronos et calculettes et ne les a pas lâchés d’un regard. L’heure fatidique était fixée à 12 h 01. Si Bouwens arrivait avant cette heure, à lui la victoire, mais s’il pointait plus tard, Van den Brink serait l’heureux élu.

Il a fallu attendre 12 h 15 pour que l’Iveco pointe le bout de son museau, penchant d’un côté et visiblement endommagé. "Je suis encore étonné que nous soyons à l’arrivée, dit Bouwens. On s’est trompé deux fois et ensuite, l’aileron s’est brisé. Le camion était inconduisible et nous savions alors que la course était perdue. On a quand essayé de réparer par tous les moyens et le plus rapidement possible dans la mesure où Martin pouvait également avoir un problème sans qu’on le sache. C’était une journée plutôt passionnante. Je suis satisfait de la deuxième place, car c’était la première fois que je pilotais un camion de rallye. Nous l’avons construit nous-mêmes et avons acheté un moteur à Gerard de Rooy, vainqueur du Dakar. Mais ce résultat va au-delà de ce dont j’aurais pu rêver."

Martin van den Brink n’était pas moins surpris. Il avait repris 51 minutes lors de la 6e étape et il ne s’attendait pas à combler encore un handicap de 22 minutes. "La spéciale n’était pas propice à de gros écarts. On a fait quelques petites erreurs et on a eu pas mal de chance lorsqu’un camion local a traversé la piste dans un nuage de poussière. Il s’en est fallu de peu. À l’arrivée, on s’est mis à compter les secondes. Nous étions incontestablement le camion le plus rapide et seules les pénalités auraient pu nous coûter la victoire."

Finalement, Van den Brink s’est adjugé le Libya Rally avec 8 minutes et 5 secondes d’avance sur Igor Bouwens, Aart Schoones héritant de la troisième place.
 

Autos : final dans un mouchoir
Dans la catégorie autos, les données étaient claires au départ de l’ultime spéciale : tout reposait sur l’écart final entre le Français Jérôme Renaud et le Belge Vincent Thijs. En cas d’écart de 10 minutes, la victoire reviendrait à Thijs et si l’écart atteignait 28 minutes, Renaud s’imposerait.

"C’est très stressant et je refuse de croire que j’ai peut-être gagné le rallye avant une confirmation officielle", souligne le Français qui a même refusé toute célébration anticipée. Renaud s’est frayé un passage vers la tête du classement sans faire de bruit, mais vu son expérience, ce n’est pas une surprise de taille. Il a disputé deux fois le OiLibya Rally et le Dakar 2007 en moto. C’est la première fois qu’il participait au Libya Rally. "C’est plus dur que ce que je pensais, dit-il. Et je n’imaginais donc pas la victoire."

Et pourtant, il l’a fait. Le Belge Vincent Thijs était bien évidemment déçu, mais il s’est rendu compte que la décision s’était jouée à quelques détails près. "Un rallye, dit-il, c’est de la navigation, du pilotage et de la mécanique. Il y a une foule de détails qui sont essentiels au bout du compte. Est-ce que la différence s’est faite sur une erreur de navigation ? Sur une crevaison ? Mais cela n’a pas d’importance, car avec des si… Il y a tellement de facteurs en jeu."

Michiel Becx a terminé pour sa part troisième du classement général, et premier SSV. "Je suis très heureux de ce résultat, dit-il. Nous n’avons eu aucun problème avec notre Yamaha. Nous terminons avec les quatre pneus que nous avions au départ. Il y avait quelques buggies particulièrement rapides dans cette course et notre victoire n’en est que plus extraordinaire. Notre intention était d’enfoncer la pédale d’accélérateur jusqu’à ce qu’elle casse, mais ce n’est pas arrivé (!) et on s’est régalé par-dessus le marché. Je viens de dire à ma femme que ce Libya Rally était l’une des meilleures semaines de ma vie. Cela veut tout dire."
 

Les listes des engagés

Cars & Buggyes
Discovery Raids
Motorbikes & quads
SSV's
Trucks


Retrouvez la suite des vidéos, les classement sur la page suivante.


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